La foire en perte de vitesse ?

On a beau dire souvent que les fêtes de village font partie des traditions ancestrales prisées par les néo ruraux venus s’installer à la campagne, on constate une lente désaffection de ce type de  manifestation à Quaix comme ailleurs. Si les 400 coureurs occupent l’espace dès potron-minet, le village  paraît bien peu animé sitôt le départ donné. C’est vrai que les commerçants sont  moins nombreux, mais les associations qui font l’effort d’installer leur stand disent elles aussi voir peu de monde pour justifier d’une journée entière à attendre le chaland. Cette année à l’initiative de Quaix des artistes,  les associations aidées financièrement par le Conseil Général, ont fait appel à une fanfare pour accompagner une déambulation  de 12 personnages représentant les différentes activités sportives, artistiques et culturelles qu’elles proposent, le tout emmené par un géant très expressif. La parade fut réussie joyeuse, animée, festive réussissant à bloquer quelques minutes et dans la bonne humeur le passage des voitures. La fanfare des 38 tonnes emmena tous ce petit monde de la salle polyvalente à l’école sur des airs de Bossa, des Balkans ou encore de la Nouvelle Orléans. Avec le soleil et la chaleur revenue l’après midi vit revenir le public déambuler sur la rue principale favorisant les retrouvailles, la foire c’est par l’occasion de demander où en sont les enfants qui ont quitté l’école depuis longtemps ou s’enquérir de la santé d’un ancien qui ne peut plus se déplacer . Mais nous le disions déjà  l’an dernier, il ne faudra pas beaucoup d’années pour que cette fête disparaisse si rien n’est tenté pour redonner du lustre et de l’attractivité à un évènement qui avec la fête de la pomme (en novembre), la fête de l’école (en juin)  et plus récemment le téléthon (en décembre) est le moment privilégié de rencontre des habitants de ce village qui paradoxalement gagne chaque année de nouveaux habitants. 

385 coureurs sur le 2 ème trail de Quaix

Le trail des balcons, deuxième du nom, s’installe petit à petit dans le paysage des courses hors stade qui comptent en Isère. 230 concurrents  sur le nouveau parcours de 24 km , 125 sur celui de 9 km et une trentaine de marcheurs, au total le record atteint l’an dernier ( 324 )  est largement battu avec 385 participants.  Le défi était ambitieux : réussir une deuxième fois à rassembler autant de coureurs que l’an dernier malgré le temps incertain et la grande concurrence des courses alentours ( 5 courses le même jour en sud Isère ) . Les organisateurs connaissent leurs atouts et savent en jouer. En premier lieu le parcours qui emprunte essentiellement des chemins et permet de découvrir les différentes facettes des communes du balcon sud, les contreforts du Néron  puis les crêtes du Rachet,  la plongée vers la Vence et la remontée vers Sarcenas pour ensuite emprunter un itinéraire inédit (le sentier des gardes ) sous la Pinéa connu des seuls chasseurs. Le premier, Simon  ALAMONE a bouclé le parcours en 2 h 15 mn ce qui est une véritable performance vu le profil de la course.

Qui c'est ? 

Un acte malveillant est venu quelque peu perturber cette belle fête, un fléchage erroné réalisé le matin de la course a entrainé une partie des coureurs à faire plus d’1 km et 100 m de dénivelé supplémentaire. Bien que cet acte n’ait pas eu de conséquence sur le classement - les 30 premiers coureurs ont suivi le même itinéraire - les organisateurs qui ont identifié les fauteurs de troubles ont décidé de déposer une main courante à la gendarmerie.

Au centre Jean françois CLUGNET notre complice de Sarcenas

Le podium des Queylards

It's the winner

                                       

Une bonne table 

 Deuxième atout la qualité du ravitaillement offert par Carrefour qui fait de Quaix une des meilleures et des plus généreuse table des courses du secteurs ( ce sont les coureurs qui le disent !). Cerise sur le gâteau la présence de la fanfare Grenobloise des 38 tonnes  qui a salué l’arrivée des coureurs et fait patienter public et concurrents avant la remise des prix.