vendredi 16 avril 2010

Débats autour de la crèche



Une baisse de 25 % de la subvention à l’association Lou petiot gestionnaire de la crèche telle est la décision prise par le conseil municipal qui a voulu marquer son désaccord sur l’ouverture de la crèche aux enfants des communes périphériques et/ou la trop faible participation de celles-ci au budget de fonctionnement. Pour mieux comprendre les enjeux du débat voici quelques éléments sur cette structure crée à l’initiative de parents il y plus de 20 ans. Une crèche associative fonctionne grâce au temps bénévole des parents qui en assurent la gestion, comme dans toute association le recrutement de ces bonnes volontés reste difficile car cela nécessite de la disponibilité et impose une grande responsabilité. Responsabilité vis-à-vis des personnels au nombre de 6 pour 5 équivalents temps plein.
Un budget de 200 000 € en 2009. Les parents sont les premiers contributeurs avec une participation moyenne de 7300 € par an et par enfant gardé à temps plein (compris les aides de la CAF), viennent ensuite les subventions de la CAF, des communes et celle du Conseil Général. Pour Quaix en 2009 la participation s’est élevée à 24 200 € ,18 000 € pour les charges supplétives (fluide, entretien, amortissement du bâtiment) et 6200 € en subvention (dont 1200 exceptionnelle à cause de la grippe H1N1). Cela représente une aide de 1210 € par place enfant ou encore 12,10 % du budget global. Actuellement sur les 28 familles adhérentes 5 habitent Proveysieux et leur enfants « utilisent » 20 % du temps de garde. Les responsables de la crèche tout en comprenant le volonté de prioriser les enfants de la commune rappellent que l’équilibre financier d’une telle structure est fragile et dépend entièrement du taux de remplissage, ainsi l’apport des enfants des autres communes a permis il y a quelques années de passer un cap difficile et aujourd’hui encore les enfants de Proveysieux en jouant les « bouches trous » assurent un taux d’utilisation optimum.
Comment sortir de l’impasse ? Les parents avancent deux propositions : créer un tarif « extérieur » supérieur de 5 % au tarif habituel et demander une plus forte participation des communes bénéficiaires. Du côté de Quaix Margot Merle adjointe à l’enfance réaffirme la volonté du conseil de soutenir la crèche comme cela a toujours été, mais à la condition expresse que les enfants de Quaix y soient prioritaires, cette revendication est bien entendu relayée par les familles qui n’ont pas trouvé de solution de garde à la rentrée (6 cette année).
N'hésitez pas à apporter votre point de vue en cliquant sur commentaire, merci de ne pas céder à l'outrance le débat est d'autant plus riche qu'il est argumenté!

2 commentaires:

  1. Puisque le périmetre de la crêche s'etend au dehors de la commune, est ce que la communauté de commune ne pourrait-elle pas reprendre à sa charge les subventions ?

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  2. Je ne pense pas qu'une logique d'affrontement avec la mairie soit une bonne chose afin de trouver une solution perenne a la stabilisation financiere de la gestion de la creche.
    Il faudra surement a nouveau, avec des representants de parents, des elus, se reunir, debattre, argumenter afin de converger vers une solution.
    La presence de la creche et un reflet tres positif de l'activite de la commune, meme si pour la commune elle represente un cout.

    Pour la petite histoire, j'ai 'tente ma chance' par 2 fois pour l'inscription de 2 enfants a la creche de Quaix. Par 2 fois mon enfant a ete en liste d'attente (8 mois avant et 6 mois avant son entree eventuelle). Resigne, j'ai trouve une solution de garde exterieure que je ne regrette pas du tout apres coup. Je n'en veux d'ailleurs nullement aux responsables de la creche pour ces refus qui peut etre ne font pas partie des statistiques, d'autant que je n'ai recontacte pour un '3eme essai'!

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